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[BLOG] Comment faire de la culture un levier de transformations et de changement ?

Quand nous lisons des textes de la philosophie antique, nous sommes étonnés non seulement par les idées des auteurs, mais aussi et peut-être plus profondément par les exercices que les maitres conseillent à leurs élèves.

« Avant de te coucher, pense à ta journée, à ce que tu as fait, as ce que tu as ressenti, à tes actions et à comment tu t’es comporté, si tu as réussi à maîtriser tes passions ou si elles l’ont emporté sur ta raison… ». Les élèves qui rentraient dans les écoles philosophiques de l’antiquité apprenaient aussi une culture, ils s'immergeaient dans la culture de l’école en écoutant les enseignements, mais surtout en les pratiquant. Nous avons du mal à concevoir la philosophie comme quelque chose de pratique, de traduisible en actions, mais les anciens nous le montrent à travers leur enseignement. C’est cette vision de la philosophie que nous, philosophes d’entreprise, défendons.

« Avant de te coucher, pense à ta journée, à ce que tu as fait, as ce que tu as ressenti, à tes actions et à comment tu t’es comporté, si tu as réussi à maîtriser tes passions ou si elles l’ont emporté sur ta raison… ». Les élèves qui rentraient dans les écoles philosophiques de l’antiquité apprenaient une culture, ils s'y immergeaient en écoutant les enseignements, mais surtout en les pratiquant. On retrouve partout l’idée que la philosophie est une attitude de vie qui fait changer profondément la manière de vivre. La culture est un puissant levier du changement  si ce changement est ressenti et vécu de manière collective et individuelle.

Les rituels, les habitudes, les représentations, les activités, les évaluations, les valeurs…une culture est tout cela en même temps. Faire de la culture un levier signifie tirer du désir d’être, de la raison d’être de l’entreprise des pratiques qui traduisent ce désir en acte. Mais une culture ne change pas vite, c’est son côté « point de repère », c’est son ancrage dans les habitudes, c’est le fait qu’elle est une structure de reconnaissance et d’identification pour le personnel qui la rend si puissante et si conservatrice en même temps. Donc il faudra conduire un changement avec une attitude critique vis-à-vis de la culture, c’est-à-dire une attitude de questionnement de la manière dont on agit et on pense au quotidien.

Une culture ne se fera pas sans la participation active (élaboration et mise en œuvre) des collaborateurs qui la portent, mais elle ne se fera pas non plus sans de nouvelles pratiques collectives à prendre et à ancrer dans le quotidien.   

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