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[BLOG] Comment faire adhérer mes équipes au changement ?

Comment faire adhérer mes équipes au changement ? On n’adhère à un parti que si l’on y croit, que si l’on accorde du crédit. Et si on accorde un tel crédit au parti auquel on adhère, c’est parce que l’on investit des idéaux, éternels par définition. Des idéalités, dans l’optique de Freud par exemple, c’est un objet idéal d’investissement, c’est-à-dire quelque chose qui pour nous ne peut jamais s’user et qui dépasse justement les preuves de son existence ou non. On croit en la justice quand, à défaut de preuve voire contre toutes les apparences, on continue d’y croire. Car, en y croyant, on devient, on se transforme, on prouve que la vie vaut la peine d’être vécue.

C’est peut-être un peu loin des préoccupations de la conduite du changement. Pourtant, nous sommes nombreux (chefs d’entreprise) à vouloir faire adhérer nos équipes aux changements. On a bien envie qu’ils y croient. On sait même, depuis les travaux de Patrick Lemoine, que si l’on y croit on multiplie nos chances de parvenir à nos fins. La confiance est placebo-inductrice. Un manager qui n’y croit pas produit plus de dégâts encore qu’un manager qui y croit, à moins que ce en quoi il croit ne soit pas du tout crédible.

Il y a, dans la conduite du changement, et d’un point de vue philosophique, la nécessité d’un rêve. Le mot est fort. Mais après tout, on sait qu’il y a bien des conduites de changement qui deviennent des cauchemars. Et à l’inverse des ayatollahs de la cause – qui ne sont pas dans le rêve, mais le délire- il y a un cauchemar, celui du collaborateur qui fait son travail pour des raisons alimentaires – pour peu que soit vraie cette situation- et qui n’exprime ni rejet ni implication. Entre sur-instissement et désinvestissement il y a quelque chose de moins dangereux qui s’appelle l’appropriation, véritable enjeu de la conduite du changement. Comment faire en sorte que les collaborateurs puissent s’approprier le changement ? En philosophant bien sûr !  Il faut imaginer que le changement est toujours quelque chose d’étrange, voire d’étranger. Il faut apprivoiser ce changement, le domestiquer. Il faut transformer les plaintes, même légitimes, en esprit critique. À défaut faire adhérer vos collaborateurs, on provoquera une appropriation, ce qui est l’acte le plus vivant (et vivifiant) qui soit dans des périodes de changements. C’est en tous cas notre philosophie d’intervenants. Si vous voulez connaître notre méthode, contactez-nous.

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